Dans un souci de transparence et de rigueur, je réponds ici, point par point, aux affirmations contenues dans l’infolettre municipale du 1er octobre 2025, afin de rétablir les faits et d’offrir au public un portrait fidèle de la situation.
Ne disposant pas, contrairement à la municipalité, de la liste complète des citoyennes et citoyens, j’utilise cette plateforme publique que j’ai moi-même conçue pour vous transmettre ma réponse. C’est actuellement le seul moyen dont je dispose pour rétablir les faits et partager ma perspective de façon transparente.
Le site NorthHatley.info est un blogue d’opinion publique.
Son objectif est de permettre d’exprimer un point de vue personnel sur des enjeux municipaux et communautaires. Par définition, un texte d’opinion n’a pas vocation à être neutre : il repose sur une interprétation personnelle fondée sur des faits observables.
Faits concernant le site :
- Tous mes textes d’opinion sont tous identifiés par un étiquette “opinion”.
- Tous mes textes sont signés par l’auteur Philippe Marchesseault ou un autre auteur.
- Tous mes textes sont accompagnés d’exemples, de photos, de liens et de références à partir desquels j’interprète mon opinion.
- La section À propos précise l’auteur et l’objectif du blogue.
À travers son infolettre municipale, rédigée de manière à miner ma crédibilité, la municipalité cherche à présenter la critique citoyenne comme une réaction personnelle ou irrationnelle.
Plutôt que de répondre sur le fond, elle choisit de me prêter des intentions d’amertume.
Affirmation de la municipalité | Réponse citoyenne |
La municipalité de North Hatley se dissocie complètement des informations publiées par M. Marchesseault sur le site Northhatley.info. | Il est tout à fait légitime que la municipalité rappelle qu’elle n’est pas associée à mon site. Ce site est une initiative citoyenne indépendante consacrée à l’analyse et à la discussion publique. Il vise à encourager la transparence, la participation et le dialogue entre citoyens. |
Ses publications sont un prétexte pour écorcher les élus et les employés municipaux. | Mes articles visent les pratiques, non les personnes : laxisme administratif, manquements à l’éthique, usage partisan de ressources, restreindre la particupation citoyenne, publiques, gestion financière discutable, atteinte au droit fondamental démocratique. Souligner ces problèmes n’est pas “écorcher”, c’est contribuer à une meilleure gouvernance. |
Projets qui ne lui ont pas été autorisés. | En 2024, la municipalité a refusé les activités de des promoteurs de Navigo. Cette décision est légitime sur le plan réglementaire. Le problème réside dans l’éthique du processus. La décision aurait été influencé par des considérations personnelles et politiques, plutôt que par des critères réglementaires. |
Rancunes à l’égard de décisions de la municipalité. | Je respecte la décision de refus du projet Navigo. Le problème réside dans le fait que la décision aurait été influencé par des considérations personnelles et politiques, plutôt que par des critères réglementaires. |
La municipalité entend faire respecter sa réglementation municipale. | Je souscris à ce principe. Toutefois, son application doit être équitable. Certaines entreprises bénéficient d’une tolérance alors que d’autres font face à des exigences accrues. Il en va de même pour les citoyennes et citoyens. Mes demandes de clarification sont restées sans réponse. La transparence réglementaire est essentielle à la confiance publique. |
La municipalité refuse de céder aux pressions motivées par des intérêts personnels. | Je suis d’accord sur le principe. Mais refuser les pressions ne doit pas signifier ignorer les citoyens. Les cas de laxisme administratif, d’intimidation (ex. : M. Reed) et de décisions souveraines sans consultation (plan directeur, démolitions, contrats) démontrent l’inverse. |
La municipalité accuse certains citoyens d’inciter d’autres à faire des choix non avantageux. | Présenter la remise en question comme une menace est une attitude répressive. Le rôle d’une administration est d’écouter et de dialoguer, non de juger les opinions. La liberté d’expression citoyenne est au cœur de la démocratie. |
La réglementation doit s’appliquer de façon équitable et non pour satisfaire certains individus. | Je partage ce principe. Mais les faits démontrent des incohérences : mon quai privé a été limité à 20 m², alors que plusieurs autres dépassent 29 m². La location d’un quai privé interdite pourtant permis ou tolérée dans toutes municipalités riveraines du lac Massawippi. Des terrasses commerciales occupent la bande riveraine et des affiches sont installées sur les trottoirs. L’équité doit être visible, pas déclarative. |
M. Marchesseault n’est ni avocat, ni inspecteur municipal, ni gestionnaire municipal. | Je n’ai jamais prétendu l’être. Je m’appuie sur un bagage professionnel en gestion, technologies et communication, et j’exerce un droit fondamental : celui d’analyser et questionner les décisions de mes élus. La démocratie ne requiert pas de diplôme pour être vigilante. |
Il donne son opinion sur des sujets qu’il ne maîtrise pas. | Mes textes sont des opinions citoyennes clairement identifiées. J’ai tenté d’obtenir des réponses officielles, sans succès tout comme mon collègue M. Reed. Il est paradoxal de reprocher à un citoyen de s’interroger quand l’administration elle-même refuse d’expliquer. |
Les informations issues de l’IA sont souvent incomplètes ou erronées. | C’est aussi vrai pour cette infolettre municipale, qui contient des affirmations incomplètes et spéculatives. La prudence qu’on recommande aux citoyens devrait s’appliquer à l’administration elle-même. |
Certaines publications peuvent laisser croire qu’il prodigue des avis. | Je précise toujours que mes textes sont des opinions et que je ne suis ni avocat ni urbaniste. Mon objectif est d’analyser et de vulgariser des enjeux municipaux, pas de donner des conseils juridiques. |
Prudence avec les informations provenant de M. Marchesseault ou de l’IA. | L’IA est un outil, pas une source d’autorité. Je l’utilise pour structurer mes textes, non pour produire mes jugements. Si la municipalité estime qu’elle pose problème, qu’elle s’adresse à OpenAI, pas aux citoyens. |
Il multiplie les opinions mal documentées. | Toutes mes publications s’appuient sur des documents officiels, des photos et des sources publiques. En revanche, les infolettres municipales ne présentent ni références ni notes explicatives. Mon approche reste plus documentée que celle qu’on me reproche. |
Il compense son manque de compétence en utilisant l’IA. | J’utilise l’IA comme outil professionnel de synthèse et de vérification. L’IA n’a ni parti pris ni émotion politique : elle renforce la clarté, elle ne la remplace pas. Mes analyses demeurent humaines et assumées. Pardonnez-moi de m’amuser quelques fois à lancer une analyse ChatGPT. |
Ses publications contiennent des affirmations incomplètes et tendancieuses. | Je reconnais ne pas être neutre : je traite de gouvernance publique et d’éthique. Mais mes propos s’appuient sur des faits vérifiables. Mon objectif est d’améliorer la transparence, pas de la détourner. |
M. Marchesseault est un citoyen comme les autres qui émet des opinions très subjectives. | C’est exactement le rôle d’un texte d’opinion : offrir un regard personnel sur la vie publique. C’est en exprimant nos points de vue que la démocratie locale reste vivante. |
Prenez garde de tenir pour acquis que ses informations sont fiables ou objectives. | Mes textes sont identifiés comme opinions. Ils s’appuient sur des faits publics, souvent issus des propres documents municipaux. Accuser un citoyen de partialité pour avoir exercé son droit d’expression, c’est méconnaître la liberté d’opinion. |
La politique municipale est délaissée par la population. Quand les citoyens se retirent du débat municipal, ce sont les élus et les administrateurs qui décident seuls. La démocratie locale s’affaiblit quand la participation s’efface.
Je continuerai de publier dans le but de promouvoir une gouvernance municipale plus transparente, ouverte et respectueuse du droit à l’expression citoyenne.
J’invite d’autres citoyennes et citoyens à faire entendre leur voix, tout en reconnaissant que le climat de tension et de dissuasion qui règne actuellement à North Hatley peut freiner plusieurs prises de parole.
En témoignent, entre autres, la mise en demeure adressée à M. Reed pour avoir exprimé des inquiétudes sur les finances municipales, ainsi que l’infolettre municipale envoyée à tous les citoyens un message visant à affaiblir la crédibilité d’un citoyen qui tentait simplement de mettre en lumière des faiblesses de gouvernance.
Sur ce, bon vote le 2 novembre!