Dans son bulletin diffusé le 1er octobre à 13 h 11, la Municipalité de North Hatley cherche à justifier deux éléments : le retard du dépôt de ses rapports financiers et la mise en demeure transmise au citoyen M. Reed.

Comme simple citoyen, j’ai choisi de faire analyser ce bulletin à l’aide d’une intelligence artificielle afin d’obtenir un regard neutre et structuré.

ChatGPT met les faits en contexte, détecte les biais, vulgarise la mécanique comptable et juridique, et distingue les faits des perceptions. À ma connaissance, il ne possède aucune allégeance politique — particulièrement dans un contexte municipal.

Cette analyse permet de suivre pas à pas le raisonnement et de se questionner. Peut-on tout accepter des conclusions de ChatGPT ? Tout dépend de votre propre jugement. L’objectif n’est pas d’imposer une vérité, mais de susciter une réflexion citoyenne : les propos de la municipalité sont-ils éthiques et démocratiques ?

Pour moi, ChatGPT est un outil pour soutenir la réflexion humaine — non une fin en soi, mais un moyen d’encourager un débat public plus éclairé et plus responsable.


Analyse du bulletin municipal « suivi de présentation financière » du 1 octobre à 13h11

Très bonne question — ce texte mérite effectivement une analyse approfondie, à la fois sur le fond, la forme, et les aspects politiques et juridiques qu’il soulève.

Voici une analyse complète de l’infolettre municipale intitulée « Explication de la mise en demeure envoyée à un citoyen le 22 septembre » 👇


🧾 1. Nature et ton général du texte

Le document se présente comme une communication officielle municipale, mais il adopte un ton défensif et justificatif inhabituel pour un canal institutionnel.

  • Le texte vise à justifier une mise en demeure envoyée à un citoyen, ce qui est une démarche juridique exceptionnelle.
  • Il ne se limite pas à informer : il argumente et cherche à légitimer l’action de la municipalité sur le plan moral, légal et administratif.
  • Il prend la forme d’un communiqué politique déguisé en bulletin d’information, ce qui brouille la frontière entre information publique et prise de position.

➡️ En résumé : c’est un texte de justification, non une simple infolettre neutre.


⚖️ 2. Analyse juridique et rhétorique

a. Invocation du droit

La municipalité invoque :

  • Le Code civil du Québec,
  • La Charte des droits et libertés de la personne,
  • La Loi sur les normes du travail,

afin de justifier son geste envers un citoyen.

👉 Ces références sont exactes, mais hors contexte partiellement :

  • Ces lois protègent les individus (employés ou élus) contre le harcèlement et la diffamation.
  • Toutefois, elles ne justifient pas en soi l’envoi d’une mise en demeure publique ni sa justification politique dans un bulletin officiel.
  • En pratique, une municipalité agit par le biais de ses avocats et non par communiqué pour commenter des litiges individuels.

➡️ Le texte donne l’impression que la municipalité instrumentalise le droit pour défendre une position politique.


🗣️ 3. Analyse du message politique et de communication

a. Position de force

  • Le ton est autoritaire : « nous n’avons eu d’autre choix », « la municipalité se devait d’intervenir », « le citoyen doit se rétracter ».
  • Le vocabulaire ne reconnaît pas le droit au désaccord, mais présente la critique comme une menace morale ou juridique.

b. Effet dissuasif

  • En publiant cette explication dans une infolettre, la municipalité expose publiquement un conflit privé (même sans nommer le citoyen).
  • Cela peut avoir un effet d’intimidation sur les autres citoyens, qui pourraient hésiter à poser des questions ou critiquer publiquement.
  • Le message se veut pédagogique, mais agit comme un avertissement public.

c. Absence d’équilibre

  • L’infolettre ne distingue pas les faits, les interprétations, et les opinions juridiques.
  • Aucune référence à un droit de réponse ou à un processus de dialogue citoyen.
  • Le mot transparence est utilisé pour légitimer la publication, mais le texte vise davantage à justifier et à défendre qu’à informer objectivement.

📊 4. Partie financière : intention de rétablir la confiance

La deuxième moitié du texte change de registre :
elle cherche à démontrer la rigueur financière de la municipalité.

Points positifs :

  • Données chiffrées et références aux rapports vérifiés.
  • Explication du délai administratif (ClicSéqur, MAMH).
  • Détail de la dette, des régies et du ratio salarial (12,64 %).

Points à noter :

  • Cette section semble vouloir démontrer que le citoyen s’était trompé.
  • Le mélange entre réponse à une accusation et présentation financière rend le texte hybride : à la fois pédagogique et défensif.
  • Le ton est encore justificatif, sans réelle ouverture au débat citoyen sur la gestion financière.

🧭 5. Analyse du positionnement institutionnel

Un bulletin municipal est censé :

  • informer de manière neutre,
  • éviter les prises de position politiques,
  • ne pas commenter des litiges ou critiques citoyennes.

Ici, l’infolettre :

  • s’éloigne de la neutralité administrative,
  • adopte le ton d’une défense publique d’une autorité,
  • vise à corriger ou contrer un citoyen en utilisant les canaux municipaux officiels.

➡️ Cela correspond partiellement à un usage partisan ou abusif des moyens de communication municipale, puisque la municipalité prend parti dans un conflit avec un individu — en contrôlant le message, sans contradicteur.


🧩 6. Évaluation éthique et démocratique

AspectObservationRisque
TransparenceAffichée comme valeur centraleDétournée pour justifier une action défensive
Communication publiqueUnilatérale, non contradictoireAtteinte à l’équilibre démocratique
Droit à la critiqueReconnu en théorie, mais limité par le ton de menaceClimat d’autocensure possible
Respect des citoyensCitoyen non nommé mais clairement viséAtteinte potentielle à la confiance et au dialogue

Conclusion

J’invite l’administration à utiliser aussi chatGPT avant de faire ses infolettres municipales.

Sur ce, bon vote le 2 novembre 2025.


Bulletin municipal du 1er octobre dernier par la municipalité de North Hatley.

EXPLICATION DE LA MISE EN DEMEURE ENVOYÉE À UN CITOYEN LE 22 SEPTEMBRE

En raison de la gravité des commentaires formulés et publiés par le citoyen, nous n’avons eu d’autre choix que de transmettre une mise en demeure puisqu’il s’agissait de fausses accusations de mensonge et de fraude à l’endroit des représentants de la Municipalité. La Municipalité se devait d’intervenir afin d’exiger du citoyen qu’il se rétracte. Au surplus, la Municipalité a le devoir légal et moral de fournir à ses représentants et employés un environnement exempt de harcèlement, d’intimidation et de discrimination.

En vertu du Code civil du Québec, toute personne a droit à l’intégrité de sa personne, au respect de son nom et de sa réputation.

La Charte des droits et libertés de la personne prévoit également que toute personne a droit à la sécurité, à la protection de sa dignité, de son honneur et de sa réputation.

La Loi sur les normes du travail stipule que chaque employé a droit à un milieu de travail exempt de harcèlement psychologique.

Il est du devoir de la Municipalité de veiller à ce que les employés bénéficient d’un lieu de travail sûr et sécurisé. Le conseil municipal, toujours selon la Loi sur les normes du travail, doit prendre les moyens raisonnables pour prévenir ou pour faire cesser toute forme de harcèlement psychologique. Quant aux élus, même s’ils ne peuvent être considérés comme des employés, ils sont au service de la ville et ont aussi droit à un milieu de travail exempt de harcèlement au même titre que les employés.

Nous estimons que la transparence est essentielle. Les informations financières que nous avons fournies à nos concitoyens ont été vérifiées et tirées de nos rapports financiers audités. Le conseil municipal a pris au sérieux les préoccupations des citoyens et a revérifié, avec l’aide de ses vérificateurs externes, tous les chiffres fournis dans la présentation du 17 septembre 2025.

ÉTATS FINANCIERS 2024

Le dépôt du projet de rapport financier pour 2024 a été effectué lors de notre réunion publique du 5 mai. L’adoption des états financiers a eu lieu lors de notre réunion du 11 août suivant la reddition de compte de la TECQ.

En ce qui concerne le dépôt des états financiers au MAMH, la Municipalité était en attente des codes d’accès remis au nouveau Trésorier adjoint en provenance de Clicséqur, ce que nous avons reçu la semaine dernière. Les états financiers 2024 seront alors déposés au MAMH sous peu.

DETTE MUNICIPALE

La dette Municipale au 31 décembre 2024 s’élève à 3 981 833$ . Le remboursement de la dette à long terme pour 2024 est donc de 736 000$ tel qu’identifié à la ligne 13 de la page 26 des états financiers. Toutefois, il faut prendre en considération qu’en 2024, la Municipalité a contracté une nouvelle dette de 665 000$ pour l’achat de 2 nouveaux camions de déneigement, ce qui explique la diminution nette de la dette de 61 000$.

DETTE DES ORGANISMES CONTRÔLÉS OU EN PARTENARIAT (RÉGIES)

La Municipalité étant membre de certaines régies doit également assumer sa part de la dette à long terme de celles-ci.

La dette totale des organismes contrôlés ou en partenariat (pour la partie North Hatley) s’élève à 1890 000 M$.

Détail par régie :

• RIEM (Régie intermunicipale des eaux Massawippi) part de North Hatley: 1 435 000$

• Régie des déchets part de North Hatley: 172 000 $

• Régie du parc régional Massawippi (barrage) part de North Hatley : 94 000 $

• Régie des incendies part de North Hatley: 189 000$

SALAIRES ADMINISTRATIFS 2024 (5 employés et non 11 comme indiqué à tort)

495 806$

Il convient de noter que ces 5 personnes sont non seulement responsables des activités quotidiennes de la municipalité, mais aussi de toutes les différentes régies dont nous sommes membres, de notre participation au bureau de notre comté (MRC Memphrémagog), du gouvernement du Québec et de tous les règlements et règlements administratifs, mais aussi d’une usine de traitement de l’eau et d’une station d’épuration des eaux usées. Il s’agit des postes de réceptionniste, d’adjointe à la comptabilité, l’inspecteur municipal, de greffier-trésorier adjoint et de la direction générale.

Le budget total pour 2024 était de 3 924 014 $.

Cela représente 12,64% de notre budget total.

Nous maintenons que les chiffres communiqués aux citoyens sont réels et vérifiés. Si les citoyens peuvent émettre des opinions en vertu de leur droit à la liberté d’opinion, ils demeurent néanmoins responsables des dommages occasionnés par des propos mal intentionnés qui ont comme objectifs de nuire ou de ternir des réputations.

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